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Sophie St-laurent

chef mode & beauté pour Châtelaine, par Carl Dubé

Cela faisait presque 24 ans que je n’avais pas vu Sophie St-Laurent avec qui j’ai étudié à l’École Secondaire Saint-Sacrement (maintenant Collège Saint-Sacrement). Nous n’étions pas vraiment proches, l’un de l’autre, tous les deux navigant à l’époque dans des cercles d’amis différents. Et pourtant, nous voici à nous retrouver avec un grand plaisir mutuel autour d’un point commun, la mode.

 

Depuis trois ans, Sophie occupe la fonction de Chef Mode & Beauté pour le magazine Châtelaine, élaborant du contenu pour le magazine et les plateformes numériques de la marque.

 

Sophie m’a donné rendez-vous au café Myriad situé au sous-sol de la magnifique boutique Club Monaco au centre-ville de Montréal qu’elle adore fréquenter. Lorsqu’elle m’y rejoint, c’est comme si nous ne nous étions jamais perdus de vue ; elle est chaleureuse, conviviale et visiblement heureuse. Cela se reflète dans la façon dont elle parle de son métier, de sa passion pour la mode.

Mais avant d’en arriver là, Sophie s’est cherchée un peu. Comme plusieurs qui ne savent pas vers où aller après les études secondaires, elle s’est inscrite en sciences humaines au Cégep... C’est en cours de route que son intérêt pour le monde de la mode s’accentue. Elle s’inscrit alors au Collège LaSalle en mode puis va à l’Université de Montréal en communication. C’est à cette époque que s’ouvre un baccalauréat en gestion et design de mode à l’UQAM. Sophie n’attend ni une ni deux et elle change de programme, devenant diplômée de la toute première cohorte.

 

La jeune diplômée fait alors ses premières armes dans le monde de la mode en devenant relationniste de presse. Elle travaillera tour à tour pour le fabricant de sous-vêtements Grenier, Margaret M, Shan, et des designers québécois tels que Dénommé Vincent, Jean-Claude Poitras et Lino Catalano. Rapidement, Sophie fait ses marques et se taille une très bonne réputation comme relationniste. Cependant, elle sent de plus en plus que ce qui l’intéresse profondément, c’est le journalisme de mode.

 

En 2001, elle décroche une occasion en devenant chroniqueuse mode et beauté (à la pige) pour le cahier Actuel de La Presse, pour lequel elle écrira jusqu’en 2010. En plus du journal, elle travaille comme rédactrice à la pige pour mokasofa.ca et les magazines Châtelaine, Clin d’œil, Loulou, Mariage Québec et Fashion.

Après une dizaine d’années d’une carrière de pigiste aussi bien remplie, il était inévitable qu’on en vienne à lui confier un rôle de responsabilité dans un magazine. Sophie avoue que d’avoir la possibilité de participer aux brainstormings et choix éditoriaux d’un magazine sont des opportunités qu’elle est bien contente d’avoir saisies.

 

Comment fait-on pour renouveler un magazine qui célèbre cette année son 55e anniversaire d’existence? La réponse de Sophie démontre la lucidité avec laquelle elle aborde ses nouvelles fonctions. Tout d’abord, il faut toujours tenir compte du lectorat du magazine qui lui est fidèle (certaines des lectrices sont abonnées depuis les tous débuts!). « L’objectif de nos pages style au magazine est de dépeindre la « moi, en mieux » sans trafiquer les images. Il est important que les mannequins soient le reflet de la population en général afin que les lectrices puissent se reconnaître en elles. Il faut aussi trouver des idées ou des produits qui sont à la fois pratico pratique et qui prennent en compte un certain art de vivre. »

 

Ayant ces principes en tête, Sophie lit donc plusieurs magazines et consulte des dizaines de sites Internet afin d’être à l’affût et de décoder les tendances de l’industrie. Après avoir effectué sa vigie, son travail est de rendre accessible à Madame Tout-le-monde ces tendances afin que le lectorat puisse s’y retrouver. Comme le magazine travaille toujours sur la publication qui paraitra dans trois mois, il faut que Sophie se fie à son flair et son instinct. En bout de ligne, elle dit qu’elle « doit toujours s’interroger, remettre en question la pertinence de ce qu’elle traite afin de faire les bons choix. »

Après notre discussion, Sophie m’amène à son bureau où elle me montre ses petites trouvailles...

J’ai l’occasion d’y voir la maquette du numéro en cours de production (c’est celle du mois de mars, actuellement en kiosque!)... À son bureau, des colis attendent Sophie; ce sont des échantillons de produits de beauté qu’on lui a fait parvenir en espérant que cela lui plaira suffisamment afin qu’elle en parle dans les pages du magazine...

 

En termes de magasinage, ses goûts sont dictés par ce qu’elle voit durant ses recherches, « ce qui fait qu’elle n’est jamais dans la bonne saison, » confit-elle en riant! Malgré qu’elle adore les belles choses, Sophie se laisse rarement séduire par les nouveautés et tient plutôt à acheter ce qui se trouve en solde favorisant l’achat de vêtements et accessoires aux styles sobres et classiques. Ses magasins favoris sont BCBGMAXAZRIA, J. Crew, Gap, Aritzia, Club Monaco, Zara, Joe Fresh. Elle magasine surtout lorsqu’elle voyage à l’étranger.

 

Les trouvailles de Sophie St-Laurent sont :

  • Un manteau Burberry trouvé à Las Vegas il y a quatre ans;
     

  • La montre Patek Philippe que portait son père (elle a toujours préféré les montres d’homme);
     

  • Des cols de fourrures qu’elle a trouvés lors d’une vente de succession;
     

  • De mignons souliers à talons avec un imprimé du style « camouflage d’armé » de Sam Edelman.

© 2015 par Carl Dubé/Les Créations Avatar. Créé avec Wix.com.

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