top of page

By myself and then some

par Lauren Bacall.

Harper (2005), 512 pages.

By myself

and then some

par Nathalie Boivin

 

Ce mois-ci, je vous propose la passionnante autobiographie de Lauren Bacall, cette grande actrice décédée récemment à l’âge de 89 ans.

 

Elle reste indissociable du monde de la mode pour son style et son élégance, mais aussi pour avoir été mannequin, muse et amie de grands couturiers tels que Norman Norell, Yves Saint-Laurent et Halston, pour n’en nommer que quelques-uns.

 

Elle est fréquemment citée dans les blogues ou magazines de mode comme une icône de style. Bacall est restée un modèle de beauté et d'élégance tout au long de sa vie, et ce sans avoir eu recours aux artifices de la chirurgie esthétique. Avec la triste vogue du botox qui fait rage à Hollywood, il est rafraîchissant de voir une actrice qui assumait son âge et les rides qui l’accompagnent.

 

Sa carrière cinématographique a débutée grâce à une photo d’elle publiée sur la couverture du Harper's Bazaar de mars 1943. Diana Vreeland, la célèbre rédactrice Mode du magazine avait su reconnaître la singularité de la toute jeune Betty Peksy. Lors des premières séances photo, Diana recommande de ne pas utiliser trop de maquillage afin qu'elle conserve son style personnel.

Diana dira d'elle : « She's perfect all over and yet she looks like nobody else (source). »

 

C'est la femme du réalisateur Howard Hawks, Slim Keith (elle aussi une icône de style dans les années 1940…) qui suggérera à son mari d'entrer en contact avec la jeune inconnue après l'avoir remarqué sur la couverture du Harper's. Howard Hawks lui donnera son premier rôle au cinéma dans To have and have not avec pour partenaire Humphrey Bogart qui deviendra par la suite son mari. Celui-ci a été séduit par sa personnalité qui sortait de l'ordinaire, sa grâce féline et sa classe.

 

Son élégance est remarquable dans la vie de tous les jours, mais également au cinéma, notamment dans les films The Big Sleep, How to mary a millionnaire ou encore Designing Woman.

 

Ce n'est pas pour rien qu'on lui demandera en 1968 d'être l'hôte du documentaire de CBS Bacall and the Boys, un film sur les collections des couturiers Marc Bohan (pour Christian Dior), Pierre Cardin, Yves Saint-laurent et Emanuel Ungaro.

 

Depuis toujours une grande passionnée de magasinage, Lauren Bacall commencera à ce moment à donner ses vêtements au musée du Fashion Institute Technology de New York. Elle poursuivra ses dons jusqu'en 1986.

 

Le musée du FIT possède maintenant plus de 700 vêtements de madame Bacall. Quelques-uns y sont exposés jusqu'au début du mois d'avril. Si vous passez par New York profitez-en pour aller voir ces merveilles signées Cardin, Norell ou Dior.

© 2015 par Carl Dubé/Les Créations Avatar. Créé avec Wix.com.

L. Desjardins, partenaire

  • b-facebook
bottom of page